Wax

Matières premières

Le choix de mes matières premières est lié à 6 années d’expatriation en Afrique où j’ai découvert le pagne qui exacerbe ma créativité.
 
Ma sensibilité écolo m’a dans un premier temps poussé à récupérer et utiliser les jeans puis dans un second temps mon souhait de limiter mes achats de matière m’a amené à utiliser des chutes destinées à la benne.
 
Ainsi je récupère régulièrement des jeans dans mon village, et dans un atelier de confection, des chutes de tissu d’ameublement devenues indésirables, ces matières combinées au pagne me permettent de proposer des pièces uniques et originales.

Histoire du wax (condensée)

A la fin du XIX Siècle, les hollandais installés en Indonésie ont été inspirés par la méthode d’impression du batik. Selon un procédé ancestral, les Javanais utilisent de la cire pour dessiner des motifs avant de teindre le tissu. La cire est ensuite enlevée à l’eau chaude laissant apparaître le motif, d’où le nom de wax (cire en anglais).

Ils ont donc commencé à copier les tissus batik, ils les ont manufacturés pour produire plus vite et moins cher et les vendre sur le marché indonésien. Mais les ventes ne suivent pas, les Hollandais de la firme Vlisco s’inspirent alors de motifs africains pour vendre leur tissu en Afrique, via l’actuel Ghana avec un succès immédiat. 

De nos jours les principaux pays fabricants du wax sont l’Angleterre, les Pays Bas, et la Chine. Les pays africains représentent une infime quantité de production par rapport à ces autres concurrents.

Le pagne (dénomination du wax en Afrique) est composé de 100% de coton et n’est pas forcément un tissu qui a un aspect ciré.